Ifriqiyya Electrique puise son inspiration dans le rituel adorciste de la Banga des anciens esclaves haoussas d’Afrique noire, installés dans le Djérid tunisien aux portes du Sahara.Les esprits communiquent avec ordinateurs et guitares électriques pour recomposer l’ancestral rituel adorciste, illustré par d'envoûtantes images projetées en live pour que le public se perde et hurle avec les adeptes de la Banga. Les esprits possèdent les corps, demandent à se nourrir d’une musique à la modernité évidente.Entre désert de sel et oasis du Sud tunisien, François R. Cambuzat (ex-l'enfance Rouge)et Gianna Greco se sont perdus des mois durant, enregistrant et filmant pendant plus de 300 heures, travaillant et composant avec les musiciens de la Banga, pour un rituel adorciste et post-industriel unique.