Bulletin de participation 2024
Un bulletin individuel à télécharger ci-dessous et à compléter. À nous retourner en mains propres ou par mail (bibliotheques@agglopolys.fr) d'ici le 2 mai 2024.
Lire un premier roman
Les premiers romans dans les bibliothèques d'Agglopolys
Le prix Roblès dans la presse
Par année
« Surpris et ému, jusqu'aux larmes. Lorsque Carole Martinez a déclaré offrir une fleur en papier à Joseph Ponthus parce qu'il venait de remporter le prix Roblès, ce grand bonhomme a rejoint l'autrice et Christophe Degruelle sur la scène, avant de partir vers le fond de la scène, l'émotion l'ayant submergé. J'ai la voix bien moins assurée que tout à l'heure, déclare-t-il avant de remercier toute la chaîne du livre jusqu'à vous les lecteurs sans qui nous ne serions rien. [...] Je me considère comme un ouvrier de la littérature. Être écrivain, c’est le plus beau métier du monde. [...] Son livre a pourtant emporté de nombreux prix littéraire parce que beaucoup de gens se reconnaissent dans cette précarité que je décris [...] »
« Édition décalée, mais maintenue pour fêter les 30 ans ! », in La Nouvelle République, 31/08/20
« À la suite de la pandémie de coronavirus, la remise du prix Roblès pour le premier roman a été annulée. Elle devait avoir lieu en juin, elle se tiendra finalement le 26 septembre. L’année 2020 aurait dû être une année particulière pour le prix Roblès, celle de ses 30 ans. Hélas, la pandémie de Covid-19 est passée par là et a annulé les festivités prévues. Mais l’histoire a une belle fin ; la remise du prix Emmanuel-Roblès du premier roman d’Agglopolys, communauté d’agglomération de Blois aura bien lieu en 2020. Ce ne sera pas le 12 juin comme prévu initialement, mais le samedi 26 septembre. Cette journée débutera à 14h par une rencontre littéraire avec Carole Martinez qui revient en terre blésoise après avoir été élue « Coup de coeur du public » à l’occasion des 30 ans du prix. Elle sera interviewée par Matthieu Garrigou-Lagrange. Puis, à 14h30, les cinq auteurs de la sélection auront alors la parole. À partir de 16h30, ce sera la
remise du prix suivie d’un temps de dédicace. [...] »
« Prix Roblès : la fin du suspense », Méryl Serthelon, in La Renaissance du Loir-et-Cher, 13/03/20
« Après avoir lu 181 premiers romans en 6 mois, le comité de veille a fait son choix et sélectionné les cinq titres - au lieu de six habituellement - en lice pour remporter le prix Roblès 2020, qui fête cette année ses 30 ans. La sélection a été dévoilée le 10 mars.[...] »
« Premier roman : trente ans de belles histoires », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 24/02/20
« Elle est bibliothécaire à Blois depuis de nombreuses années et s'apprête à participer à « son dernier prix Roblès », car l'heure de la retraite sonnera pour elle en novembre. Christine Meignin est partie prenante de l'aventure Roblès depuis le début, soit depuis... déjà 30 ans.[...] Ce prix de lecteurs voit donc le jour à Blois sous l'égide des bibliothécaires. Des comités de lecteurs sont créés et ce sont eux qui décernent le prix. À la différence d'autres prix, à Blois, ce sont les lecteurs qui choisissent et déposent leur vote le matin de la remise du prix. Ça nous pose quelques soucis parce que certaines maisons d'édition souhaiteraient que leur auteur ne vienne que s'il a le prix. Les bibliothécaires ont quelquefois du mal à expliquer qu'ils ne connaissent pas le gagnant avant le jour de la remise du prix...[...] »
« Des auteurs à la rencontre du public », M. M., in La Nouvelle République, 13/02/20
« En prélude au lancement du prix Roblès, Carole Zalberg a animé vendredi soir à l'auditorium de la bibliothèque Abbé-Grégoire une discussion en public avec trois des auteurs lauréats en fin d'année 2019 des prix Révélation de la SGDL (Société des gens de lettres.) L'écrivaine et membre du comité de la SGDL était entourée pour cette étape blésoise de Camille Brunel, Grand Prix du 1er roman pour La Guérilla des animaux, édité chez Alma, Dalie Farah, auteure du roman Impasse Verlaine chez Grasset lauréate du prix Dubreuil et Ryad Girod, distingué par le prix Révélation pour Les Yeux de Mansour, paru chez POL. Trois auteurs d'histoires puissantes et singulières ont été découverts par l'assistance qui a pu de plus apprécier la qualité de leur écriture en écoutant leur propre lecture d'extraits de leurs romans. [...] »
« Premiers romans : la rédaction de la NR a fait son choix », in La Nouvelle République, 09/01/20
« En novembre dernier, les bibliothécaires d'Agglopolys ont proposé aux lecteurs d'élire « leur » Roblès, auteur de premier roman en langue française, en reprenant tous ceux qui ont été nommés – mais qui n'ont pas forcément eu le prix – depuis... trente ans ! Ce fut l'occasion de choisir son propre coup de coeur – qui n'est pas forcément celui qui a reçu le prix – parmi plus de 160 premiers romans ! À La Nouvelle République, un comité de lecture existe depuis de nombreuses années, et bien sûr, il s'est prêté au jeu de retrouver les auteurs qui l'ont ému, fait réfléchir, penser autrement, découvrir une nouvelle écriture, enthousiasmé... bref, des romans qui l'ont interpellé. Voici les coups de coeur de dix journalistes : Nicolas Clément Sauf les fleurs (2014), Marc Lepape Vasilsca (2008), Carole Martinez Le Coeur cousu (2007), Hugo Boris Le Baiser dans la nuque (2006), Skander Kali Abreuvons nos sillons (2009), Olivier Bourdeault En attendant Bojangles (2016), Frédéric Verger Arden (2014), Raphaël Jerusalmy Sauver Mozart (2013), David Lopez Fief (2018) et François Garde Ce qu'il advint du sauvage blanc (2012). [...] »
« Sortir les lecteurs du Roblès de leur zone de confort... », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 22/11/19
« Le 30e prix Roblès du 1er roman se prépare activement. Le comité de veille travaille la sélection grâce à des lectures intenses... et exigeantes. Cela pourrait paraître indigeste au lecteur lambda, mais cela ne fait absolument pas peur à la vingtaine de lecteurs du comité de veille Roblès. Depuis la rentrée et jusqu'en février, ils vont lire 150 premiers romans pour pouvoir établir la sélection Roblès 2020 qui sera proposée à tous les comités de lecture. [...] Un bon livre pour le comité de veille ne requiert pas forcément les mêmes critères que pour les lecteurs du Roblès. Le Roblès est un prix de lecteurs plaisir, nous nous sommes de gros lecteurs avec des références. Mais notre rôle c'est aussi de les sortir de leur zone de confort. Le comité assume plus que jamais d'avoir sélectionné Le goût de la viande de Gildas Guyot l'an passé, même s'il a suscité de nombreux débats. Sans le Roblès, beaucoup ne l'auraient pas lu. Certains sont aussi satisfaits de faire découvrir de jeunes auteurs qui s'engagent dans de nouvelles voies littéraires. Comme Fief ou L'été des charognes. Mais aussi Sauf les fleurs de Nicolas Clément qui en prime a obtenu le Roblès en 2015 ! Comme quoi les sensibilités du comité de veille savent aussi rejoindre celles de tous les Roblésiens...[...] »
« Le prix Roblès du premier roman fête ses 30 ans », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 31/10/19
« Un anniversaire ça se fête ! À l'occasion des 30 ans du prix Roblès, les bibliothécaires proposent à tous les habitants d'Agglopolys d'élire un « super Roblès ». On s'est demandé comment célébrer les 30 ans de ce prix. En réfléchissant, on s'est dit pourquoi ne pas trouver le Roblès des Roblès ? C'est-à-dire qu'on offre la possibilité à chacun de voter pour l'un des auteurs et pas uniquement les lauréats qui ont concouru à ce prix. Certains ont décollé et ont publié d'autres romans sans avoir obtenu le prix, d'autres, malgré le prix, n'ont rien publié... C'est l'occasion de rendre hommage à tous ces auteurs, explique Christophe Degruelle, président d'Agglopolys.[...] »
« Les 3 derniers Roblès à découvrir », Méryl Serthelon, in La Renaissance du Loir-et-Cher, 24/05/19
« [...] Aujourd'hui, à seulement deux semaines de la remise du prix et après plusieurs mois de lectures, nous vous parlons des trois autres premiers romans [...]. Diên Biên Phu vous plongera dans le sillage d’une guerre qui a marqué les soldats vietnamiens et français mais aussi au coeur d’une histoire d’amour vieille d’une vingtaine d’années. Paradoxalement, les années de conflits sont les plus belles de notre héros qui y trouve le grand amour. [...] Dans Le goût de la viande aussi il est question de la guerre, la Première Guerre mondiale cette fois. Le personnage principal s’en sort miraculeusement. [...] Si nous avons trouvé l’écriture très intéressante, il faut avoir le coeur bien accroché pour supporter ce qu’elle décrit. Nous avons terminé la sélection par Écorces vives et donc plus calmement. Dans une zone reculée du Cantal, un homme incendie une ferme et déclenche les hostilités. Les personnes - nombreux - vivent les uns à côté des autres ; s’entrechoquent parfois dans ce qui s’apparente à un huis clos. [...] La remise du prix aura lieu à la Halle aux grains de Blois le vendredi 14 juin à partir de 17h. [...] »
« International », La Machine à Papin, in La Nouvelle République, 28/04/19
« [...] Il n’y a jamais eu autant de comités de lecteurs à l’étranger que celle année : onze exactement, en Israël, au Chili, Maroc, Roumanie, Lettonie, Allemagne, etc. Montés et animés par des expatriés passés un jour par Blois, ou des bibliothécaires et libraires tout aussi passionnés que nos équipes blésoises. Et qui font lire, avec les Blésois, soixante francophones… Cet engouement n’est pas près de s’arrêter car deux comités sont en cours de création aux USA, dont l’un à Washington. [...] »
« Le Roblès fait lire ce qu'on n'aurait jamais choisi seul », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 28/04/19
« Pas question de se harponner verbalement quand on vient discuter des premiers romans de la sélection du prix Emmanuel Roblès. Car maintenant chacun a son vote libre, mais les ressentis n'en sont pas moins passionnés ! Dans une ambiance truffée d'humour, les membres des comités de lecture blésois ont rempli l'amphi de la faculté, vendredi soir, pour évoquer trois des six romans de la sélection. Et cette année, au moins un roman interpelle fortement les lecteurs, Le goût de la viande de Gildas Guyot. L’auteur fait preuve d’une telle audace. C’est ça pour moi l’aventure Roblès, lire ce qu’on n’aurait jamais ouvert seul en lisant la 4e de couv… [...] Parfois, les lecteurs se prennent tellement au jeu qu’ils fournissent l’exploit de relire deux fois un même roman. Pour mieux comprendre, être pénétré de l’histoire. Et au fil de la discussion, une lectrice s’est même laissée convaincre par les arguments de la salle. [...] La confrontation des points de vue a donc été riche, et pourrait même donner envie à ce qui ne se sont pas encore lancés dans le Roblès d’ouvrir les volumes… [...] »
« À mi-parcours de la sélection Roblès », Méryl Serthelon, in La Renaissance du Loir-et-Cher, 05/04/19
« Afin de voter dans quelques semaines pour notre premier roman préféré de la sélection Roblès 2019, l'heure est à la lecture studieuse. [...] La sélection nous a d'abord mis La vraie vie entre les mains. Celle d'une petite fille à la mère effacée, un père violent et un petit frère qu'elle aime. Dans ce huis clos, un événement va davantage noircir le tableau. La petite fille doit sauver son frère psychologiquement, grâce à ses facultés intellectuelles peut-être... [...] Le deuxième roman nous a emmenés au Panama, à San Perdido, les riches vivent sur les hauteurs et les pauvres cherchent de quoi survivre dans la décharge. Puis apparaît à Félicia, qui vit là depuis toujours, un jeune garçon à la peau très noire et aux yeux très bleus. [...] Troisième round avec Laurine Roux, censée nous procurer Une immense sensation de calme ? Peut-être. En tout cas, le roman poursuit notre dépaysement. [...] On s'est facilement laissé transporter en Russie aux côtés de la jeune fille et d'Igor. On s'est facilement laissé conter des légendes où une part de réel et de présent émerge toujours. Il nous en reste encore trois à découvrir avant de faire un choix : Le goût de la viande de Gildas Guyot, Écorces vives d'Alexandre Lenot et Diên Biên Phù de Marc-Alexandre Oho Bambe.»
« Prix Roblès : conférence d'ouverture à Blois d'Alexandre Gefen », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 10/03/19
« À quoi sert la littérature ? C'est à cette question qu'Alexandre Gefen s'est employé à répondre vendredi lors de la conférence d'ouverture du prix Roblès. Auteur de Réparer le monde, la littérature française face au XXIe siècle, Alexandre Gefen est aussi chercheur universitaire, critique littéraire et cofondateur du site Fabula.org. [...] Après avoir rappelé comment les auteurs du XXe siècle se sont intéressés à la forme propre de la littérature en renonçant à parler du sujet "je", tel un Maurice Blanchot, [Alexandre Gefen a expliqué comment] la littérature de cette époque s'est retrouvée face à une impasse. Et en fin de vingtième siècle, les auteurs se sont à nouveau intéressés à l'humain, à ses douleurs et ses souffrances. C'est ainsi qu'en 2000 toute une série de textes -dont Réparer les vivants de Maylis de Kerangal- rompt avec cette précédente forme de détachement et renoue avec l'attention au sujet. [...] »
« Blois : les livres sélectionnés pour le prix Emmanuel-Roblès dévoilés », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 05/03/19
« Les ouvrages sélectionnés pour le prix Emmanuel-Roblès du premier roman des lecteurs de Blois/Agglopolys ont été révélés ce matin par les bibliothécaires de Blois et de l'agglomération blésoise. Après six mois de lecture de 153 premiers romans par une vingtaine de personnes constituant le comité de veille, ils sont six à être arrivés en tête de la sélection. Le prix Emmanuel-Roblès sera remis le vendredi 14 juin à 17h à la Halle aux Grains de Blois, en présence des six auteurs sélectionnés. Le lauréat repartira avec une bourse de 5 000 euros, les cinq autres sélectionnés avec 500 euros.[...]. »
« Premier roman : les rêves de Sébastien Spitzer réalisés », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 16/06/18
« [...] la jeune fille a lu un passage de Ces rêves qu'on piétine, extrait que tous les lecteurs des comités ont reconnu de suite. Sébastien Spitzer en est resté sans voix, lui qui s'était si bien exprimé quelques minutes plus tôt lors de la présentation de son roman. Ravi a été son premier mot la surprise passée et Je ne m'y attendais pas les suivants. Son roman qui retrace l'histoire d'une folle ambitieuse, Magda Goebbels, de son père adoptif, d'une petite fille Ava, plonge dans un rêve qui relève du cauchemar absolu. [...] Il parle aussi de miracle, le premier miracle étant que mon roman ait été ouvert, le second qu'il reçoive ce prix. »
« Le Roblès n'a pas de prix », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 08/06/18
« [...] un prix qui a du mal à se faire connaître en dehors du Loir-et-Cher [...]. La première explication apportée par Christophe Degruelle, président d'Agglopolys : Il est très difficile de faire exister un prix littéraire. Ils ont foisonné après les années Lang-Mitterrand, comme les festivals musicaux. Justement, si le Roblès existe, c'est parce que Jack Lang, maire de Blois, a fait venir l'académie Goncourt dans son château pour remettre son prix du premier roman. [...] Pourtant, les bibliothécaires qui font vivre un prix Roblès en évolution mettent en avant ce qui le rend unique, notamment auprès des éditeurs. Il n'y en a pas tant que ça des prix où les auteurs peuvent voir leurs lecteurs en chair et en os, explique Marie-Jeanne Boistard, directrice des bibliothèques d'Agglopolys. Nous tenons avant tout à la rencontre littéraire proposée avant la remise du prix, réunissant tous les auteurs [...]. »
« Qui sera le choix des lecteurs cette année ? », in La Nouvelle République, 15/06/18
« Les bibliothécaires d'Agglopolys, organisateurs du prix des lecteurs d'Agglopolys décerné pour un 1er roman, ont choisi une formule différente pour animer les plus de 70 comités cette année. Deux réunions littéraires contre trois où la parole est laissée aux comités qui s'interpellent, se complètent, se contredisent librement, sans micro, avec un minimum d'intervention professionnelle. Cela rend la parole plus facile et moins écrite, souffle une participante. Et justement vendredi, on a pu entendre des hommes, pourtant peu nombreux parmi les 600 participants, s'exprimer sans complexe. [...] Certains ont été convaincus, d’autres hésitaient encore pour faire leur choix. Mais les dés sont désormais jetés ! »
« Houleux échanges sur les premiers romans », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 18/04/18
« Vendredi 13 avril avait lieu la première rencontre-débat autour de trois romans sélectionnés pour le prix Roblès du premier roman. Si le débat concernant L'ivresse du sergent Dida d'Olivier Rogez a été intéressant, certains comités dont celui de l'UTL, se sont interrogés sur « les qualités littéraires de l'auteur » en ce qui concerne la deuxième partie du roman. Un avis qui n'a pas été partagé par tous bien sûr. Les deux autres romans ont suscité de nombreux échanges bien plus houleux. Je ne comprends pas qu'on puisse écrire un tel livre. C'est innommable s'est exclamée avec dégoût l'une des lectrices à propos de Fief de David Lopez. [...] Le troisième roman, Transport d'Yves Flanck, n'a pas laissé indifférent non plus. »
« Les éditeurs vivent sur le dos des libraires », Henri Brissot, in La Nouvelle République, 10/03/18
« Les 600 lecteurs et 78 comités qui participent cette année au 28e prix Emmanuel-Roblès ont du pain sur la planche. Apparemment, cela ne les stresse pas beaucoup car mardi dernier, jour de la conférence inaugurale, plutôt que de se jeter dans la lecture, ils ont rempli l'amphi de l'IUT pour venir écouter Dominique Viart, professeur de littérature moderne et contemporaine à l'université Paris-Ouest Nanterre. Autant dire qu'il est impossible de tout lire reconnaît le spécialiste. [...] L'explication vient du système financier et économique en place dans lequel les éditeurs vivent sur le dos des libraires. En clair, les premiers ont tout intérêt à fournir le maximum d'exemplaires aux seconds afin de se garantir un fonds de roulement. Quant aux libraires, ils n'ont guère le choix. Si un livre ne se vend pas convenablement très vite, il est renvoyé dans un délai très court à l'expéditeur en vu d'obtenir son remboursement. »
« La sélection Roblès dévoilée », Meryl Sherton, in La Renaissance du Loir-et-Cher, 09/03/18
« Depuis le mois de septembre le comité de veille composé de 18 lecteurs ainsi que cinq bibliothécaires travaille dans l'ombre. Ce sont plus de 140 premiers romans qui sont passés entre leurs mains ces derniers mois, soit près de 530 heures de lecture cumulées. Les bibliothécaires l'assurent : Cela prouve un réel engagement de la part du comité ainsi qu'une vraie exigence du prix. » [...] Cette année, le choix a néanmoins été plus facile que l'an passé. Encore une fois, la sélection n'est pas très joyeuse, ce qui décevra peut-être les lecteurs. Cela dit, elle est représentative de notre époque et des formes littéraires contemporaines.»
« Prix Roblès : maintenant aux lecteurs de choisir », Adrien Planchon, in La Nouvelle République, 03/03/18
« A compter de maintenant, des comités de lecture de citoyens (de trois personnes minimum) vont se réunir et voteront pour leur premier roman préféré. En 2017, pas moins de 596 lecteurs de Blois-Agglopolys avaient pris part au vote qui avait désigné comme lauréate Négar Djavadi pour Désorientale (éditions Liana Levi). Qui lui succédera ? La réponse sera donnée le vendredi 15 juin lors de la remise du prix Roblès, à la Halle aux grains, qui se déroulera en présence des auteurs de la sélection. Le lauréat remportera une bourse de 5.000 €. Par ailleurs, et c'est une nouveauté cette année, les cinq autres auteurs sélectionnés se verront attribuer une bourse de 500 euros. »
« Entre gens de lettres à l'Abbé-Grégoire », M. M., in La Nouvelle République, 23/01/18
« Vendredi soir, le public était invité par l'équipe de la bibliothèque Abbé-Grégoire à une rencontre littéraire consacrée aux auteurs récemment primés par la Société des Gens de Lettres (SGDL), partenaire du prix Roblès. Cette institution créée en 1838 a pour vocation la promotion du droit d'auteur et la défense de leurs intérêts. Chaque année, elle décerne des prix Révélations à des auteurs émergents pour les mettre en lumière, indiquait Carole Zalberg, écrivain, secrétaire générale de la SDGL et animatrice de la soirée. [...] Ce débat intéressant et chaleureux autour de ces romans a forcément donné à nombre de participants une furieuse envie de les lire ! »
« Dans l'oeil de l'animateur », Meryl Sherton, in La Renaissance du Loir-et-Cher, 23/06/17
« Habitué à la radio -il est journaliste et producteur à France Culture- Matthieu Garrigou-Lagrange s'est essayé à l'animation de la remise du prix Roblès. La radio, c'est scénarisé, plus écrit. [...] Pour se préparer à animer ce prix, [...] Matthieu Garrigou-Lagrange a attentivement lu les livres. La sélection était pointue. J'ai trouvé les six livres excellents. Celui de Négar Djavadi est un très bon livre, efficace. Elle sait très bien nous perdre pour mieux nous retrouver, a-t-il assuré. Et pour l'auteur primé, qu'est ce que ça change finalement ? Dans le milieu, c'est une reconnaissance importante. Ce n'est pas le Goncourt, qui apporte beaucoup de notoriété, mais il a un vrai impact dans le cercle littéraire qui fonctionne beaucoup par le bouche-à-oreille. »
« Ce prix est un cadeau que vous faites aux immigrés », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 17/06/17
« Négar Djavadi, avec son premier roman " Désorientale ", a été choisie, hier, par les 596 lecteurs des comités de lecture du prix Emmanuel-Roblès. [...] La première à prendre la parole, ce fut Négar Djavadi. [...] Matthieu Garrigou-Lagrange l'a interrogée, comme les autres auteurs, sur les écrits précédant Désorientale, son premier roman – des scenarii et des pièces de théâtre – et en quoi ils avaient influencé son travail d'écriture. [...] Elle sera beaucoup plus émue lorsqu'elle entendra le président du jury lire un extrait de son roman, où il est question d'exil. C'est très surprenant de recevoir ce prix, je ne m'y attendais pas du tout et cela me touche beaucoup. Guy Boley m'avait prédit que je serais la gagnante, je n'y croyais pas. Elle ajoute que l'exil rapproche beaucoup de gens, moi y compris. Quand on écrit, on se demande toujours qui va nous lire, ce prix est un cadeau aux immigrés qui n'ont pas la langue française pour langue maternelle. »
« Je lis beaucoup et même la nuit », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 16/06/17
« Philippe Thibault est le président du jury du prix Roblès 2017. [Il] aime lire. Et c'est une bonne habitude lorsqu'on est membre du comité de veille du Roblès ! [...] J'ai intégré le comité de veille il y a cinq ans et je suis un lecteur du comité de lecture de la librairie Labbé. Nous sommes vingt veilleurs, et je suis un des deux hommes de ce comité. De septembre à février, nous nous réunissons tous les quinze jours afin d'échanger et de débattre sur la centaine de premiers romans. Grand lecteur – il lit entre huit et dix livres par mois – il dévore toute la littérature depuis qu'il sait lire, ayant eu une préférence pour les polars et la science-fiction dans sa jeunesse alors que maintenant il apprécie la littérature française. »
« Le lauréat 2017 connu ce soir à 19 heures », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 16/06/17
« Au dernier comptage des bibliothécaires, 74 comités rassemblant 596 lecteurs – soit 22 lecteurs et 4 comités de plus qu'en 2016 – ont voté soit physiquement soit par mail. Car le Roblès s'exporte : hors Blois (à Vendôme, dans le Perche, à Selommes), hors agglomération (Loiret, Indre-et-Loire, Oise, Tahiti) voire hors de la France (Allemagne, Chili, Maroc, Québec, Roumanie). [...] Le débat sera animé cette année par Matthieu Garrigou-Lagrange, producteur de l'émission « Modes de vies, mode d'emploi » et « La Compagnie des auteurs », auteur de diverses séries documentaires sur France Culture. Il a publié deux ouvrages aux éditions Albin Michel : Ensuite, avenue d'Auteuil (roman) et Destins inoubliables. [...] Carole Zalberg, auteur et membre de la Société des gens de lettres sera aussi présente à cette rencontre littéraire. »
« Écrire requiert un courage imposant parfois suffocant », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 07/06/17
« Comment les auteurs du Roblès se sont-ils mis à l'écriture ? Avant de venir à Blois rencontrer leurs lecteurs, ils nous ont livré quelques secrets...[...] Pour se jeter corps et âme dans l'écriture, les auteurs choisissent souvent des méthodes radicales. Oscar Lalo (Les contes défaits) est parti écrire en Normandie plusieurs mois : La première chose que je fis fut de jeter tous mes journaux, écrits pendant plus de vingt ans. Ne pas tomber dans la chausse-trappe autobiographique [...]. Négar Djavadi a elle aussi attendu plusieurs décennies et de nombreuses années d'écriture de scénarios pour se lancer dans un roman [...]. Colombe Boncenne a quant à elle mis moins de temps à passer à l'acte. [...] Et l'auteure nous confie que cela s'est fait dans un élan très joyeux. Oscar Lalo a davantage souffert : L'acte d'écrire requiert un courage imposant, parfois suffocant. Je parle de l'acte en lui-même. S'y mettre, c'est soulever des tonnes. De peur. L'acte de publier requiert un courage qui frise l'inconscience... Tous ont un rapport charnel et amoureux à la littérature. Et goûtent le bonheur d'être lus... »
« Sélection du prix Roblès : un débat animé », M.M., in La Nouvelle République, 30/04/17
« Comme à l'accoutumée, les représentants de divers comités de lecture et les lecteurs eux-mêmes ont confronté leurs idées sur trois des six premiers romans retenus pour cette nouvelle édition. [...] Les discussions [...] ont été lancées pour chaque roman à partir de la diffusion d'extraits d'émissions [...]. Le roman de Colombe Boncenne Comme neige, un polar déroutant dont l'intrigue se trame dans le milieu de l'édition, a suscité des appréciations contrastées et passionnées. [...] Djavadi et son livre Désorientale fait découvrir l’Iran par le truchement de l’histoire intime d’une femme qui a fui ce pays pour trouver refuge en France. [...] Les contes défaits, le roman d’Oscar Lalo a suscité aussi de nombreuses réactions. [...] Un livre dérangeant sur l’indicible caractérisé par "une écriture puissante. »
« Prix Roblès : les lecteurs ont maintenant la parole », Henri Brissot, in La Nouvelle République, 01/03/17
« Que de pages tournées au cours des derniers mois par les 15 membres du comité de veille et les bibliothécaires. Pas moins de 122 livres épluchés, tantôt dévorés d'une traite, tantôt vite abandonnés. Des coups de coeur, des agacements, des découvertes... et maintes discussions interminables avant d'aboutir à la sélection finale. Mais à présent, ils ne sont plus que six en lice. Six premiers romans qui vont être soumis à l'appréciation d'un peu plus de 600 jurés, à charge pour chacun de faire son choix et de voter pour son livre préféré. Ils ont devant eux trois mois et demi, la remise du prix Roblès étant programmée le vendredi 16 juin (17 heures, Halle aux grains). Jean-Marc Moretti, vice-président d'Agglopolys en charge de la culture, se réjouit déjà de cette frénésie de lecture : L'engouement ne se dément pas avec toujours plus de comités. C'est un événement vraiment attendu par la population. »
« 26e prix Emmanuel-Roblès du premier roman », Richard Ode, in Le Petit blaisois, 13/06/16
« Il avait amusé le public de La Halle aux grains avec ses facéties, ses réponses déjantées quand il avait évoqué les cyclistes dont il se moquait et les amoureux de nourriture végétarienne. [...] Olivier Bourdeaut pour En attendant Bojangles (éditions Finitude) n’avait pas, tout de suite, compris qu’il était le vainqueur de cette compétition. [...] Les six romans se valaient nous a confié une lectrice de la première heure [...]. Et « en attendant le 27e prix Roblès, à défaut de Bojangles », laissons les rotatives tourner pour imprimer les oeuvres des six lauréats de ce cru 2016 très arrosé par les cieux… »
« Des dédicaces toutes très courues », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 04/06/16
« Qui sont le ou les chouchous du Roblès 2016, après le lauréat bien évidemment ? Il suffit normalement de se glisser dans les files d’attente de la séance de dédicaces pour s’en rendre compte. Mais cette année c’est très difficile : chacun a son public, fourni et conquis. [...] à Blois ce sont les lecteurs qui parlent. Ils connaissent tous le livre qu’ils se font dédicacer sur le bout des doigts. »
« Deux heures pour s'échapper au bras de Bojangles », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 04/06/16
« Les raisons du succès de mon roman ? Peut-être a-t-il plu car il propose une fenêtre ouverte sur un point de lumière et permet, en deux ou trois heures de s’échapper. Olivier Bourdeaut fait depuis le début de l’année une entrée fulgurante en littérature avec En attendant Bojangles, vendu à 90.000 exemplaires. Et qui vient de séduire les lecteurs blésois : les 574 lecteurs du prix Roblès l’ont majoritairement choisi hier. [...] Le public, nombreux vu les conditions météorologiques, s’est évadé en écoutant des auteurs brillants et drôles. »
« Florence, lectrice parmi 574 lecteurs », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 03/06/16
« C’est vraiment intéressant de voir autant de gens qui lisent, alors qu’on associe à la lecture un côté très rétro. [...] Florence Guerville sera cet après-midi la présidente du jury Roblès. Elle représentera donc les 574 lecteurs de cette édition pour remettre le prix au lauréat, à la Halle aux grains. Les bibliothécaires le lui ont proposé car elle fait partie du comité de veille, une manière de mettre à l’honneur cette vingtaine de lecteurs très assidus qui permet de déblayer le terrain pour arriver à la sélection de six romans. [...] Pour Florence, l’aventure Roblès est avant tout humaine. On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais quand on sait qu’au bout du monde des gens lisent en même temps que nous les mêmes romans français, c’est amusant ! Et même chez soi, on n’est jamais seul avec tous ces personnages qui prennent vie. »
« Six écrivains dans l'arène de la littérature blésoise », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 03/06/16
« Ils seront très attendus et ont annoncé qu’ils seraient tous à Blois ce vendredi 3 juin à 17h. [...]. pour découvrir une Halle aux grains remplie de lecteurs. [...] L’idée ? Faire découvrir d’autres textes de jeunes auteurs. [...] Chaque année les bibliothécaires [...] éditent une sélection off. Ceux parmi les 115 premiers romans lus par le comité de veille [...] qui ne sont pas arrivés dans le peloton de tête mais qui méritent le détour. Deux comédiens liront sur scène [...] des extraits tirés de quatre premiers romans. Plus un texte issu de la sélection Goncourt, deux en hommage à Emmanuel Roblès et Edmonde Charles-Roux ; et enfin un texte de Carole Zalberg qui sera présente à Blois. »
« Le 26e prix Roblès », Véronique Heurtematte, in Livres Hebdo, n°1087, du 27/05/16 au 02/06/16
« En mars, la sélection des 6 titres en compétition est annoncée et un appel est lancé au grand public pour former le jury. Seule condition : faire partie d'un comité de lecture. Ce prix a pour objectif que les gens échangent sur leurs lectures. C'est pourquoi nous demandons qu'ils soient organisés en comités. [...] Si le temps fort est celui de la remise du prix, qui rassemble chaque année plus de 400 personnes pour un moment festif agrémenté de lectures en présence des auteurs de la sélection, cet événement s'inscrit dans les actions de la bibliothèque tout au long de l'année. [...] La bibliothèque a constitué, depuis la création du prix en 1990, une collection exceptionnelle de 3 000 premiers romans français, régulièrement mis en avant. »
« Six jeunes auteurs entre les mains des lecteurs », in La Nouvelle République, 25/05/2016
« Il suffit de savoir et d’aimer lire pour faire partie du jury du prix Emmanuel-Roblès, prix du premier roman concocté par les bibliothèques d'Agglopolys. Ce qui réunit plus de 500 lecteurs, lettrés ou novices, jeunes ou vieux, cultivés ou ouverts à toutes nouvelles propositions. Tous ont un point commun, avoir déjà lu (ou presque achevé) les six romans [...]. Des textes denses, drôles, dépaysants, débordant d’émotion, de tension. Une sélection riche qui se dévore facilement [...]. L’idée est de ne pas lire seul, mais d’échanger avec les membres de son comité, puis avec l’ensemble des comités lors des réunions publiques. »
« Treize années de prix Roblès pour les lecteurs de Galati », Béatrice Bossard, in La Nouvelle République, 18/05/2016
« Cette année [...] ce sont sept comités qui se penchent sur la sélection blésoise depuis l’étranger, au Bénin (Cotonou), Chili (Santiago du Chili), Israël (Jérusalem), Lettonie (Riga), Maroc (Oujda), Québec, et en Roumanie (Galati). Nous avons fêté cette année les quinze ans de la bibliothèque française Eugène-Ionesco de Galati, explique Jacques Hesse [...]. Dès 2003, la bibliothèque française créait son comité Roblès. [...] il y a toujours la bibliothécaire en place pour faire le lien et s’intéresser à la vie littéraire blésoise. De leur côté, les lecteurs blésois ont appris à apprécier la justesse et la finesse des analyses littéraires roumaines. »
« Comités de lecture : des années de Roblès en stock », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 18/05/2016
« Comité Les Amis de la bibliothèque de Blois [...] a pour présidente Nathalie Bercet [...] nous avons constitué un comité dans les années qui ont suivi ce premier prix. [...] Cette année, la sélection a été saluée par tous, n’ayant aucun livre “impossible à lire”, chacun ayant un intérêt [...]. Le choix est difficile. Comité « Nouveaux lecteurs ». Il rassemble des lecteurs qui participent pour la première fois au prix et qui, le plus souvent, ne se connaissent pas. [...] Jusqu’à présent, aucun livre n’a fait l’unanimité et les avis sont même très partagés. »
« Prix Roblès : le débat et l'interactivité ont plu », Anne Richoux, in La Nouvelle République, 03/05/2016
« Les bibliothécaires avaient préparé cette nouvelle formule [...]. Nous souhaitons plus de spontanéité [...] nous allons vous présenter une revue de presse sur chaque auteur extraite d’émissions télé ou radio. Elle sera suivie de vingt minutes de débat où vous pourrez réagir sur ce que vous venez de voir et sur les romans. Une fois la surprise passée [...] chacun libère sa parole, les intervenants se répondant les uns les autres. »
« L'auteur Vincent Message a ouvert le 26e prix Roblès », Antonin Marot, in La Nouvelle République, 05/03/2016
« Le thème de la conférence était l’apprentissage de l’écriture. L’écriture que l’on sacralise en France, que l’on place sur un piédestal, estime Vincent Message [...]. L’apprentissage de l’écriture peut se faire, mais par le dialogue, le débat. Un écrivain n’écrit jamais seul : on écrit en lisant, entouré d’auteurs qui ne sont pas physiquement présents. [...] Apprendre à écrire, c’est aussi apprendre à devenir lecteur des autres et de soi-même, a-t-il poursuivi. Il faut savoir prendre de la distance par rapport à son texte, et écouter la critique. C’est-à-dire socialiser la lecture. Ce que vous faites au Roblès, en somme. »
« Roblès : six romans restent en lice pour le prix », H.B., in La Nouvelle République, 02/03/2016
« On dit que choisir, c'est renoncer. Mais dans le cadre du prix Roblès, c'est se lancer dans une formidable aventure littéraire. L'histoire dure depuis vingt-six ans et chaque année, c'est une frénésie de lecture qui parcourt l'agglomération. Hier, le voile a été levé sur la sélection 2016. Six premiers romans aux thématiques très variées qui vont nous emmener en Italie, en Afrique ou en Islande. [...] Le Roblès, c’est un prix du coeur observe Christophe Degruelle, président d’Agglopolys. »