Capable de lever une armée sonique à l’aide de sa seule guitare huit cordes, Elliott Sharp revient hanter nos enceintes. L’alphabet sharpien se voit ici parfaitement décliné et augmenté de quelques trouvailles transgenre.Comme toujours chez le guitariste, le zapping se porte large : on superpose les couches – moins qu’en d’autres occasions néanmoins – et on abandonne le tableau assez rapidement pour aller faire roucouler des cordes de rouille et de feu. Pendulaire, mathématique, la métrique de Sharp pousse le rythme à s’accorder en boucles.