Bien moins connue que "Le Parfum", cette autre uvre de Patrick Suskind nous raconte le plongeon vers la solitude et la folie d'un contrebassiste. Instrument imposant et puissant, il est selon le musicien essentiel à tout orchestre digne de ce nom. Il nous décrit avec passion les liens qui les unissent, humanisant à l'extrême l'objet musical de son désir. Mais on découvre au fil du spectacle que derrière cette fascination absolue, se cache une haine à l'encontre de cette contrebasse, encombrante et envahissante, car bientôt l'éloge pompeux laisse affleurer les frustrations et les rancurs du musicien et de l'homme. Peu à peu la haine d'abord refoulée de cette encombrante compagne s'exprime, se déchaîne et explose, jusqu'à la folie < Thierry Rémi arrive progressivement à imposer son jeu, plus cérébral, plus maîtrisé. Une réussite qui est aussi due à une mise en scène de Stéphane Alvarez qui a su habiller le monologue sans le surcharger. C'est au final un véritable plaisir ! > (bigorre.org). < Après Jacques Villeret, Thierry Rémi excelle dans "La Contrebasse" de Suskind, mis en scène par Stéphane Alvarez. Sans fausse note. > (Sud Ouest). < Patrick Suskind dévoile avec ironie les dessous de la vie d'orchestre dans cette version finement dirigée par Stéphane Alvarez et interprétée par Thierry Rémi, virtuose du seul-en-scène. > (Sud Ouest). < Proche du one-man-show par la performance exigée, la pièce comporte deux mille lignes de monologue émaillées d'extraits d'oeuvres classiques. Ambivalent, jamais démonstratif, ce mono-drame comporte plusieurs niveaux de lecture bien mis en valeur par le jeu d'un Thierry Rémi aussi convaincant en caleçon et T-shirt qu'en costume de scène. > (Le Courrier Français)
- Note
- Langue
- français
- Description physique
- 1 DVD (01h04min). 16/9 compatible 4/3
- Date de publication
- 2013
- Espace
- Musique, cinéma, jeux vidéo
- Public visé
- Tous publics