" Semper Dowland, semper dolens " : toujours Dowland, toujours souffrant. On considère parfois que ce titre d'une pièce pour consort résume bien son oeuvre. Quoi qu'il en soit, avec ce florilège de compositions pour luth, Paul Beier nous entraîne au coeur de la mélancolie du maître anglais. Qu'il s'agisse de dire adieu ou de se lamenter sur la perte d'un proche, que ce soit au rythme d'une pavane ou d'une gaillarde, que ce soit sous la forme d'une ballade ou d'une fantaisie, la douleur résonne toujours avec tendresse, pudeur et légèreté. Très bien capté dans une église de Nomaglio, au nord de Turin, Beier nous fait partager l'étendue de son talent qui, de disque en disque, n'a cessé de s'imposer. Dans la préface de son First Booke of Ayres, publié en 1597, Dowland promettait de recueillir le meilleur de ses compositions, mais il ne tint finalement pas cette promesse. Je ne sais pas si c'est chose faite ici, mais ce récital a en tout cas toutes les qualités qu'on peut attendre. (Emmanuel Lacoue-Labarthe)
- Sujets
- Note
- Paul Beier : Luth renassaisnce
- Description physique
- 1 disque compact. 1 livret
- Date de publication
- 2019
- Espace
- Musique, cinéma, jeux vidéo
- Contient
- What if a day, or a month, or a year
- Fantasie
- Pavan
- Captain digorie piper, his galiard
- Loth to depart
- Forlorne hope fancye
- Sir John Langton, his pavin
- Can she excuse
- Go from my window
- A fancy
- Downalds adew for master oliver cromwell
- Robin is to the greenwood gone
- Mrs vaux galliarde
- Farewell
- Pavan
- Mrs vaux gigge
- A galliard on walsingham
- Tarleton's riserrectione