Michoacan, en nahuatl : "lieu des poissons", désignait au XVIe siècle la ville indienne de Tzintzun tzan, capitale des Porhépecha au temps du dernier monarque Tangaxoan Zinzicha. Cette civilisation, l'une des plus belles et des plus mystérieuses de l'Amérique centrale, aurait disparu totalement, sans laisser de traces - car ce peuple vertueux et mystique ne construisait pas de monuments durables - s'il n'y avait en ce livre, ce testament écrit en langue espagnole aux alentours de 1540, où sont consignés l'histoire de ce peuple, ses croyances, sa foi, les noms de ses dieux et de ses héros. Ce livre, dont l'initiative revient aux Conquérants espagnols, devenait ainsi, sous la dictée des Prêtres et des Anciens du Cazonci assassiné, un livre purement indien, écrit pour la gloire des vaincus et non pour le profit des vainqueurs.
- Sujets
- Lieux
- Langue
- français
- Description physique
- 315 p.-[10] p. de pl. en coul.. 23 cm
- Date de publication
- 1984
- Autre titre
- Espace
- Adultes