le pianiste Edouard Ferlet n'hésitant pas, dans sa conception musicale, à s'approcher des franges du mystère, de l'inattendu, quand ce n'est pas de l'insolite (ici, l'absence de contrebasse qui induit, dit-il, un mode de jeu inhabituel). Il connaît parfaitement le jazz, la musique classique et celle dite contemporaine, et déclare admirer l'oeuvre d'Henri Dutilleux, apprécier les modes de Messiaen et l'art des couleurs de Charles Koechlin ; tous ces ingrédients se retrouvent en filigrane dans ses propres compositions et interprétations.