Pour autant, fidèle à son titre comme au goût de Jamie Saft pour un jazz mélodique et caressant flirtant avec l’easy listening le plus noble, Blue Dream nous réserve également de très beaux moments de simplicité où le sax ténor se fait enjôleur et chaleureux voir même d’une sensualité proche d’un Stan Getz sur le très rétro-new-yorkais Sweet Lorraine ou le final feutré There’s A Lull In My Life, à la mesure du jeu de Bradley Christopher Jones à la basse acoustique et des touches de balais du batteur Nasheet Waits. Une section rythmique qui plus loin groove allégrement sur un Decamping d’esprit contemporain et prend joliment les devants sur un morceau-titre à le tension ouatée, emmené par un piano cristallin que le saxo ne rejoindra qu’une poignée de mesures avant la fin pour quelques feulements du plus bel effet.
- Sujets
- Langue
- anglais
- Description physique
- 1 disque compact
- Date de publication
- 2018
- Espace
- Musique, cinéma, jeux vidéo
- Contient
- Vessels
- Equanimity
- Sword's water
- Violets for your furs
- Infinite compassion
- Sweet lorraine
- Walls
- Decamping
- Words and deeds
- Mysterious arrangements
- There's a lull in my life