Sept semaines seulement après la mort de son mari, Medora Earnshaw, veuve de quarante ans, se remarie avec un homme qu'elle a acheté (dit-on), au moyen d'une Cadillac. Dans le quartier « nouveau riche » de la petite ville du Sud, où habite Medora, l'indignation monte comme une flamme. Cette femme n'est pas convenable : il faut organiser une pétition pour la faire partir. Or, ce remariage n'est que le début de l'incroyable conduite de Medora. Elle installe bientôt chez elle un professeur qui a séduit sa fille, et lui achète une Thunderbird rouge cerise. Upper Greenwood Avenue, quartier résidentiel, est désormais appelé "Quartier de Medora ". Seul Caldwell pouvait imaginer une situation aussi burlesque. Seul Caldwell pouvait créer un pareil personnage de femme autoritaire, têtue, mais désirant avant tout se faire aimer. « Pas belle, dit-elle d'elle-même, mais sensuelle et généreuse ». Seul Caldwell pouvait entourer Medora de gens comme son second mari, Beejay - joufflu et doux -, sa domestique Zerena, qui exige d'être appelée Mrs. White, et l'aventurier de tous les temps, le farfelu John Henryford Amix IV, qui prêche « l'harmonie et le bonheur ». Une fois de plus, Caldwell dépeint la nature humaine avec la touche sûre et réaliste qui distingue son oeuvre, depuis Le Petit Arpent du Bon Dieu, et qui nous offre, avec Le Quartier de Medora, un roman extrêmement drôle et profondément subtil.
- Sujets
- Langue
- français
- Description physique
- 255 p.. 20 cm
- Date de publication
- 1973
- Espace
- Adultes