Plutôt que de faire sa révérence au mythe, il invite Drake - ou ses chansons - chez lui. Il les connaît, les aime et les comprend. Il leur donne tout l'espace nécessaire. Elles respirent et sous un soleil nouveau s'épanouissent. Fitzgerald Michel fait simplement chanter sa guitare acoustique. S'il se sent trop seul, il éclaire Pink Moon du chant de Me'shell Ndegeocello, frotte Know à l'harmonica de Hugh Coltman. Un violoncelle (Olivier Koundouno) donne à Way to blue des airs de John Dowland. Ce travail inspiré remet en gloire Nick Drake dans les bottes qu'il n'a jamais quittées, celles d'un compositeur hors pair.