Le sextet afropéen offre une relecture percutante de la poésie graffiti de Léon-Gontran Damas, chantre du mouvement de la négritude. Pigments & the Clarinet Choir c'est un concert slamé intense, un moment de fusion poétique et musicale. Avec à sa tête le pianiste-compositeur Guillaume Hazebrouck, Pigments and the Clarinet Choir réunit une orchestration atypique autour de la présence charismatique du slameur Nina Kibuanda. Associant une rythmique claviers, basse, beatbox, à une section de clarinettes, le sextet compose un mix jazz/slam créatif et percutant. Léon-Gontran Damas : Précurseur avec Césaire et Senghor du mouvement de la négritude, le poète guyanais Léon-Gontran Damas crée le scandale en 1937 avec la publication de son recueil Pigments. Considérant la question des discriminations à l'échelle planétaire ("race", religion, langue, nationalité et préférence sexuelle), il signe déjà la post-négritude tant il considère qu'il faut aller au-delà des dualités (blanc/noir, riche/pauvre, homme/femme). Guillaume Hazebrouck entrechoque la liberté du jazz, le souffle du hip hop, la chaleur des musiques caribéennes (où la clarinette tient une place de choix). Portée par la voix et la présence charismatique de Nina Kibuanda, se dessine une dramaturgie sonore et poétique, tout en contrastes, tendue entre vivacité et langueur, véhémence et apaisement, puissance et douceur.
- Sujets
- Note
- Nina Kibuanda : Slam / Guillaume Hazebrouck : Piano / Olivier Carole : Basse, Chant / Julien Stella : Clarinette & Beatbox / Olivier Thémines & Nicolas Audouin : Clarinettes
- Description physique
- 1 disque compact. 1 livret
- Date de publication
- 2022
- Espace
- Musique, cinéma, jeux vidéo
- Contient
- Intro
- Blanchi
- Le vent
- Il est des nuits
- Depuis que te voici
- Nul ne se rappelle avoir vu
- Pour que tout soit en tout
- Soudain d'une cruauté feinte
- Névralgie
- Quand malgré moi
- Solde
- Contre notre amour qui ne voulait rien d'autre
- Citez-m'en