Réécouter, revoir : 2017
Octobre 2017
Tobie Nathan
Captation de la rencontre du samedi 14 octobre 2017 à la bibliothèque Abbé-Grégoire (Blois).
**À 46min 44sec, un problème technique a interrompu quelques minutes l'enregistrement. À la reprise, il est question du Livre de Tobie dans la Bible.**
Aussi célèbre pour ses théories et sa pratique de l’ethnopsychiatrie que pour ses talents de romancier, conférencier généreux, blogueur enthousiaste, Tobie Nathan nous a fait l’honneur de sa présence, pour nous entretenir de littérature, parcourir ses univers foisonnant de cultures et de vies, de traditions souvent étranges, de personnages passionnés et fascinants.
En 1994 Saraka Bô, son premier roman, a reçu le prix Roblès. En 2012 Ethno-roman a reçu le prix Femina de l’essai. En 2015 Ce pays qui te ressemble, salué par la critique et les lecteurs, a été nommé pour le prix Goncourt.
Tobie Nathan
Avril 2017
Vivre la poésie : Maxime N'Debeka s'entretien avec Boniface Mongo-Mboussa
Maxime N'Debeka s'entretien avec Boniface Mongo-Mboussa
Captation de la rencontre du mardi 4 avril 2017 à la bibliothèque Abbé-Grégoire (Blois).
Dans le cadre du 19ème Printemps des poètes sur le thème « Afrique(s) »
Maxime N'Debeka, poète congolais exilé en France depuis 1997 et installé à Blois s'est entretenu avec Boniface Mongo-Mboussa, écrivain et critique littéraire spécialiste de littérature africaine, notamment du poète congolais Tchikaya U Tam'si. « La poésie vivante, cette « chose » troublante, obsédante, déstabilisante, n'a pas très bonne presse en France. Au pays de Descartes, de Boileau, des rationalistes, elle semble avoir été évacuée de la vie. [...] Mais à quoi bon la poésie dans le monde de l'internet et de l'intelligence artificielle ? Simplement pour préserver la présence de l'homme et lui donner de l'espoir. Face au danger, à la souffrance, à l'absence, face à l'attente du bonheur, de l'amour, de la beauté, du paradis sur terre, face à l'inconnu, à la mort, l'homme doit continuer de vivre. La poésie est pour Henri Michaux ce qui rend « habitable l'inhabitable, respirable l'irrespirable ». [...]. Vivre la poésie, c'est en fin de compte chercher à entendre la parole profonde qui murmure en chacun de nous. » Maxime N'Debeka