Coralie, Christian et Gonzague parviennent ensemble dans l'espace confiné d'un lieu clos. Coralie devine qu'ils sont morts. Une telle situation ne peut-être en aucun cas confortable mais pourquoi serait-elle forcément désespérante ou désespérée comme celle du Huis clos de Sartre ? N'est-il pas plus plausible qu'un tel enfer reste humain, dérisoire, pathétique, inattendu, cocasse, comme tout ce qui touche à notre condition ? Et que l'inévitable strip-tease des âmes s'y effectue moins par acquisitions réciproques que par inadvertance, par besoin de tuer le temps, de se mettre en valeur, de s'amuser ? Comme dans un compartiment de chemin de fer ou une salle d'attente? L'enfer n'est-il pas avant tout pavé de potins ?
- Sujets
- Langue
- français
- Description physique
- 46 p.. ill.. 25 cm
- Date de publication
- 1996
- Espace
- Adultes