Les livres publiés sur Chambord sont nombreux. L'exceptionnelle magie du lieu a inspiré, depuis sa création, la plume des écrivains et historiens. Les premières publications sont des recueils d'images : albums réalisés par Le Rouge en 1750, par Merle et Périé en 1821, par Millot et Mieusement en 1868 et par Perret et Sadoux en 1881 dont l'iconographie constitue un corpus d'étude irremplaçable. Les textes n'en sont pas toujours à la hauteur et il faudra attendre, là encore, les travaux des frères Lesueur et de Joseph de Croy puis de Jean Martin-Demézil et de Jean Guillaume jusqu'à la remarquable synthèse de Monique Châtenet (2001) pour avoir de Chambord une idée plus juste et qui ne soit pas déformée par l'admiration la plus béate ou par le nationalisme le plus exacerbé. Car la question des origines et de l'architecte de Chambord a fait couler beaucoup d'encre et, en l'absence de document écrit, chacun y est allé de son hypothèse, les plus folles étant émises au XIXe siècle qui attribue l'ouvrage à Primatice, à Rosso, à ce Charles Viart inventé pour la circonstance ou à des maîtres maçons qui, pour avoir travaillé sur le chantier n'en sont pas pour autant les architectes. L'épineuse question de la propriété du château après le décès du comte de Chambord en 1883 a généré également de nombreuses études. Les aspects naturels du domaine n'ont pas été oubliés (Thoreau) ni son histoire anecdotique comme les créations du Bourgeois gentilhomme et de Monsieur de Pourceaugnac en 1669 et 1670, le séjour de Stanislas Leszczynski, les « folies » du maréchal de Saxe entre 1748 et 1750 ou l'exil des trésors du Louvre et des musées nationaux durant la seconde guerre mondiale. La question de la possible intervention de Léonard de Vinci dans la genèse de Chambord a généré de nombreux articles depuis un siècle. Le château n'en finit pas de susciter des recherches. La fouille des anciennes latrines en 2001 (Jean-Sylvain Caillou et Dominic Hofbauer) et l'analyse méthodique du décor sculpté des façades et de l'escalier (Thibaut Fourrier et François Parot, 2010) relancent les questionnements et révèlent des facettes inédites de ce monument sur lequel tout paraissait avoir été dit. La bibliothèque de Blois possède une bibliographie quasi exhaustive sur le sujet ainsi que quelques dessins inédits qui complètent cette abondante documentation sur le plus emblématique des châteaux de la Loire.
Une sélection de livres récents sur le château de Chambord est disponible au rez-de-chaussée de la bibliothèque sous la cote CHX.CHAM. Ces livres peuvent être empruntés à domicile.
La Sologne
Limitée par la vallée de la Loire au nord est et au nord ouest, par la vallée du Cher au sud par la Touraine à l'ouest et par le Pays fort à l'est, la Sologne est longtemps restée un pays à part. A l'écart des grandes voies de communication jusqu'au XVIIIe voire XIXe siècle, appauvrie après le XVIe siècle par une mauvaise exploitation de terres naturellement pauvres, la Sologne reste jusqu'au milieu du XXe siècle un conservatoire non seulement de milieux naturels protégés (quoique considérablement modifiés par la mise en valeur de grands domaines de chasse dans la seconde moitié du XIXe siècle), riches en flore et faune sauvage, mais aussi et surtout un conservatoire de traditions populaires, rare dans le Loir-et-Cher. Les enquêtes de terrain menées depuis les années 1830 par Louis de La Saussaye et poursuivies au XXe siècle par le Dr Dubois, Hubert Fillay, Claude Seignolle et Bernard Edeine, montrent une grande richesse dans les coutumes liées à la vie quotidienne, à l'habillement et au parler. Terroir immanquablement lié à la chasse et au braconnage dans l'imaginaire collectif, la Sologne est aussi le pays des multiples châteaux édifiés sans discontinuité depuis le moyen âge jusqu'à la première guerre mondiale.
Une sélection de livres sur la Sologne et ses différents aspects est disponible au rez-de-chaussée de la bibliothèque sous la cote SOL. Ces livres peuvent être empruntés à domicile.
Le Vendômois
Le long de la vallée du Loir, le Vendômois s'identifie à l'arrondissement de Vendôme qui occupe toute la partie nord du Loir-et-Cher. Territoire longtemps indépendant sous la férule des comtes puis ducs de Vendôme, le Vendômois possède une identité très forte liée à sa riche histoire. Zone de frontière entre possessions sous influences anglaises et françaises, de nombreuses forteresses y ont été édifiées au moyen âge. Leurs ruines pittoresques se dressent encore en de nombreux points stratégiques (Fréteval, Vendôme, Lavardin, Montoire, Mondoubleau). Les églises rurales s'ornent très souvent de peintures murales qui comptent parmi les plus importants ensembles de France (Saint-Jacques des Guérets, Areines, Montoire). Les falaises crayeuses de la vallée ont donnée naissance à un habitat troglodytique qui comptent parmi les curiosités de ce terroir. Terre natale de Pierre de Ronsard, du maréchal de Rochambeau, berceau de la famille d'Alfred de Musset, le Vendômois est une terre d'histoire sur laquelle de très nombreux ouvrages ont été publiés.
Une sélection de livres récents sur le Vendômois est disponible en libre accès au rez-de-chaussée de la bibliothèque sous la cote VEN. Ces livres peuvent être empruntés à domicile.
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