Les communes d'Agglopolys
Depuis le 25 juin 1999, une communauté d'agglomération s'est constituée autour de Blois sous le nom de Blois/Agglopolys.
En 2017, elle réunit 43 communes totalisant plus de 110 000 habitants. Le fonds local propose un certain nombre de documents ayant trait à l'histoire, à la géographie ou à l'économie de 41 de ces 43 communes. Seules pour le moment, Valaire et Monthou-sur-Bièvre ne sont pas représentées individuellement dans les publications du fonds local mais on les retrouve bien sûr dans les ouvrages généraux sur le département, tels que les Églises de Loir-et-Cher de Frédéric Lesueur, Loir-et-Cher, l'art et la nature de ses 291 communes de Michel de La Torre, ou Paroisses et communes de France, dictionnaire d'histoire administrative et démographique du Loir-et-Cher de Christian Poitou. Toutes les autres communes d'Agglopolys sont représentées par au moins un document ou un ouvrage - et souvent beaucoup plus - traitant de sujets aussi variés que les sources, les lavoirs, les pèlerinages, l'agriculture, les moulins, les croix de carrefour, les paysages, la botanique, l'administration municipale, les châteaux, les habitants, l'histoire lointaine ou récente... Ces ouvrages constituent la mémoire collective de notre communauté qui s'enrichit constamment d'apports nouveaux. A ce titre, le fonds patrimonial sollicite les particuliers et les institutions qui voudraient bien lui confier tout document concernant les communes d'Agglopolys : photographies, dessins, cartes, plans, publications municipales et paroissiales, monographies, mémoires... afin de poursuivre l'enrichissement des fonds et proposer aux lecteurs une documentation aussi complète que possible.
Averdon
AVERDON
Sur le plateau de Beauce, Averdon est une commune au riche patrimoine naturel. le site protégé de la vallée de la Grand Pierre et de Vitain se trouve en effet en partie sur cette commune. Siège de la vicaria everdunensis carolingienne, dont le nom déformé a donné le Vergonnois, Averdon possède une église dont le mur nord témoigne de ces temps anciens.
Candé sur Beuvron
CANDÉ-SUR-BEUVRON
Au confluent du Beuvron et de la Loire qui lui a donné son nom (condate en celtique désigne un confluent), Candé-sur-Beuvron possède deux beaux châteaux du XVIIIe siècle (La Borde et Madon), un pont ancien sur le Beuvron et une église pittoresquement juchée au sommet du coteau.
Cellettes
CELLETTES
Etabli dans la vallée du Beuvron, à l'orée de la forêt de Russy, Cellettes tire son nom de l'ermitage (cella) de saint Mondri, ermite qui y vivait aux temps mérovingiens. Riche de près de vingt châteaux dont le château de Beauregard, Cellettes se situe dans l'aire d'attraction de Blois.
Chailles
CHAILLES
Chailles est né de la réunion de deux entités bien distincites. Chailles proprement dit est établi sur le coteau sur de la Loire, en lisière de la forêt de Russy et à proximité de l'église. Et Villelouet, sur le plateau, qui a toujours été plus important que Chailles. La position de la mairie, entre les deux villages, illustre bien cette situation ancienne, que le développement constant de la commune tend à effacer progressivement. Le château de la Chesnaie, transformé dans les années 1950 en clinique psychiatrique, est un des hauts lieux français de la psychiatrie institutionnelle.
Chambon-sur-Cisse
CHAMBON-SUR-CISSE
Chambon a rejoint en 2016 la nouvelle commune de Valencisse. Voir ce nom.
Champigny en Beauce
CHAMPIGNY-EN-BEAUCE
La commune de Champigny-en-Beauce a eu la chance de bénéficier des largesses de son châtelain philanthrope. Dans les dernières décennies du XIXe siècle, François-Philibert Dessaignes (1805-1897), notaire devenu député de Loir-et-Cher, dote la commune d'une nouvelle mairie, d'un hospice de vieillards, d'un sanatorium et crée une cité agricole pour loger les ouvriers qui travaillent sur ses terres. Cette cité est l'unique exemple français d'un "coron" agricole dont les principales dispositions sont restées en place jusqu'à nos jours.
La Chapelle Vendômoise
LA CHAPELLE-VENDÔMOISE
A mi-chemin entre Vendôme et Blois, la Chapelle-Vendômoise a longtemps marqué la frontière entre les possessions des comtes de Blois et celles des ducs de Vendôme. A proximité du village, le dolmen, l'un des plus importants de la région Centre, marque peut-être de plus anciennes frontières.
Chaumont-sur-Loire
CHAUMONT-SUR-LOIRE
Depuis le moyen-âge, Chaumont mire les tours de son château et les façades de ses maisons dans les eaux de la Loire qui baignent le pied de son coteau. Berceau de la puissante famille de Chaumont-Amboise, la forteresse passera dans de nombreuses mains qui l'embelliront, la modifieront et finalement la restaureront. Avant son rachat par l'État en 1938, Chaumont appartient au prince de Broglie qui lui fait vivre une de ses plus brillantes époques dont témoignent encore les luxueuses écuries du château. Chaumont-sur-Loire est aujourd'hui le cadre du Festival international des jardins qui attire chaque année des milliers de visiteurs.
La Chaussée Saint-Victor
LA CHAUSSÉE-SAINT-VICTOR
Saint-Victor et la Chaussée ont longtemps constitué deux bourgs distincts, l'un dans le val, autour de l'ermitage de Victor, ancien évêque du Mans, l'autre sur le coteau, le long du chemin de Blois à Orléans. A partir du XVe siècle, c'est ce dernier bourg qui va devenir l'agglomération principale. Autour du vieux village de la Chaussée qui a conservé de très nombreuses belles demeures, la commune s'est considérablement accrue depuis les années 1960 et s'étend désormais jusqu'à Blois et jusqu'à l'autoroute A 10.
Cheverny
CHEVERNY
Le château de Cheverny, construit vers 1630, est célèbre dans le monde entier tant par son architecture classique et ses décors intérieurs parfaitement conservés, que par la renommée que Hergé et Tintin lui ont donnée en faisant de Cheverny le Moulinsart du capitaine Haddock ! Cela ne doit pas faire oublier que Cheverny est aussi un coquet village dont les maisons se regroupent autour d'une église à la belle galerie de charpente.
Chitenay
CHITENAY
Les chataigniers qui ont donné leur nom à Chitenay ont disparu mais Chitenay reste une aimable commune, riche de plusieurs châteaux et belles demeures dont la closerie des Coudraies qui s'enorgueillit d'avoir vu naître Denis Papin en 1647.
Chouzy-sur-Cisse
CHOUZY-SUR-CISSE
Chouzy-sur-Cisse a rejoint en 2017 la nouvelle commune de Valloire-sur-Cisse. Voir ce nom
Cormeray
CORMERAY
La commune de Cormeray est née au XIXe siècle de la volonté de ses habitants de se séparer de Chitenay et de Cheverny, les deux communes dont ils dépendaient et dont ils étaient assez éloignés. Grâce à l'appui du conseiller général Louis de la Saussaye, la commune voit le jour en 1859 et est érigée en paroisse en 1875.
Coulanges
COULANGES
Coulanges a rejoint en 2017 la nouvelle commune de Valloire-sur-Cisse. Voir ce nom
Cour-Cheverny
COUR-CHEVERNY
Aux portes de la Sologne, Cour-Cheverny a toujours été plus important que Cheverny dont elle dépendait au plan seigneurial. Aujourd'hui encore, le nombre de ses commerces et de ses entreprises attestent de son dynamisme. Cour-Cheverny est également au coeur du terroir viticole de l'AOC qui porte son nom et dont l'unique cépage est le romorantin.
Fossé
FOSSÉ
Sur la route de Blois à Vendôme, Fossé est longtemps resté un modeste village rural. Sa proximité de Blois lui a valu de recevoir dès les années 1970 plusieurs lotissements. Aujourd'hui une zone d'activtés d'une cinquantaine d'hectares héberge plusieurs entreprises de transport et de logistique ainsi que entreprises agro-alimentaires. Le château de Fossé a eu l'honneur d'abriter les séjours de Madame de Staël, exilée sur ordre de Napoléon Ier et reçue à Fossé par son ami Monsieur de Salaberry.
Françay
FRANÇAY
Françay reste un village essentiellement rural du tout nouveau canton d'Onzain. On peut y admirer une belle église romane du XIIe siècle et l'ancienne ferme fortifiée de la Guillaumière.
Herbault
HERBAULT
Herbault doit à la volonté d'un homme le fait d'avoir été chef-lieu de canton pendant deux siècles. Gaspard Dodun, financier enrichi, fait ériger sa terre d'Herbault en marquisat-pairie par Louis XV, y transfère le marché autrefois à Landes et y établit un grenier à sel. En 1790, les habitants d'Herbault obtiennent le transfert de la paroisse de Jussay et font construire une nouvelle église, seul exemple français d'une église édifiée sous la Révolution. Tout naturellement cette dynamique commune devient le chef-lieu d'un des nouveaux cantons créé à cette période. Elle garde cette fonction jusqu'en 2014.
Lancôme
LANCÔME
Lancôme se trouvait autrefois au carrefour de la route de Blois à Montoire avec celle d'Herbault à Vendôme, ce qui lui donnait une certaine importance. Depuis le XIXe siècle les routes ignorent le village qui a gardé son caractère rural autour d'une église romane dans laquelle des peintures murales ont été récemment dégagées.
Landes-le-Gaulois
LANDES-LE-GAULOIS
Landes, devenu le Gaulois à la fin du XIXe siècle en raison des nombreux dolmens qui se trouvent sur son territoire, a longtemps été un village important, possédant deux paroisses à cheval entre comté de Blois et comté de Vendôme. Détrôné par Herbault dans le courant du XVIIIe siècle, il conserve de beaux vestiges de son passé, notamment l'église Saint-Lubin, et plusieurs moulins sur le cours de la Cisse landaison.
Marolles
MAROLLES
Sur le plateau de Beauce, à la limite du site protégé de la vallée de la Grand Pierre, Marolles garde encore le noyau rural de l'ancien village, aujourd'hui largement débordé par des lotissements récents. Dans les années 1960, le village eut une certaine notorité grace aux artisans de Marolles - forgeron, vannier, menuisier - réunis autour du sculpteur Jean Touret. Le château de Pezay conserve le souvenir du marquis de Pezai (1741-1777), aimable littérateur du XVIIIe siècle.
Menars
MENARS
La renommée de Menars lui vient de son château et des illustres personnages qui l'ont possédé. De Jean-Jacques Charron, trésorier de l'extraordinaire des guerres sous Louis XIV et cousin de Colbert, à Madame Tallien et aux princes de Chimay en passant par la marquise de Pompadour et son frère le marquis de Marigny, tous se sont plu à embellir et entretenir le domaine qui nous est parvenu dans son intégrité.
Mesland
MESLAND
Mesland est attesté depuis le XIe siècle sous le nom de Fons Merlandi. Si l'église est un peu plus récente (XIIe siècle), elle a gardé un beau portail roman surnommé "le porche aux barbus" en raison des vingt sept personnages qui ornent ses claveaux. Mesland est également célèbre pour la belle vierge en marbre du XVIe siècle conservée dans l'église et pour l'AOC de Touraine qui porte son nom et qui s'étend sur les communes voisines de Monteaux et d'Onzain.
Molineuf
MOLINEUF
Cette commune a été rattachée en 2015 à celle d'Orchaise pour former la nouvelle commune de Valencisse. Voir à ce nom.
Monteaux
MONTEAUX
Aux confins de la Touraine, Monteaux est un village viticole dépendant de l'AOC Touraine-Mesland. Traversé par la Cisse et son affluent la Cisse meslandaise dont les cours comptent plusieurs moulins, Monteaux conserve un important château remanié à de nombreuses époques et plusieurs manoirs dont le manoir du Portail, Le cimetière abrite la tombe du colonel Henri Rol-Tanguy qui reçut la capitulation des Allemands à Paris le 25 août 1944.
Monthou sur Bièvre
MONTHOU-SUR-BIEVRE
Baigné par le Beuvron et la Bièvre son affluent, Monthou est un village implanté autour d'un prieuré (monasteriolum) de l'abbaye de Saint-Laumer de Blois, qui lui a donné son nom au Xe siècle. Commune viticole de l'appellation Touraine, elle héberge sur son territoire l'espace Beauregard, dynamique salle intercommunale dédiée aux sports et à la culture.
Les Montils
LES MONTILS
Le bourg des Montils doit son origine à un gros donjon édifié vers 1144 par le comte de Blois Thibaud IV, auprès duquel se développe une petite ville, dotée d'une enceinte fortifiée et d'une "Maison Dieu" ou hospice dès le XIIIe siècle. Résidence des comtes de Blois, puis des ducs d'orléans, Les Montils sont encore épisodiquement résidence royale sous Louis XII et François Ier. C'est aujourd'hui un bourg bien vivant, pourvu d'une zone d'activités et dont la proximité avec Blois favorise le développement.
Onzain
ONZAIN
Depuis le 1er janvier 2017, Onzain a fusionné avec la commune voisine de Veuves pour former la nouvelle commune de Veuzain-sur-Loire. Voir ce nom.
Orchaise
ORCHAISE
Cette commune a été rattachée, avec celles de Molineuf et de Chambon sur Cisse, à la nouvelle commune de Valencisse, crée en 2015. Voir Valencisse.
Rilly-sur-Loire
RILLY-SUR-LOIRE
Rilly est la dernière commune de la rive gauche de Loire avant le département d'Indre-et-Loire. La commune possède plusieurs châteaux dont celui de Rilly, de style néo-gothique et celui de la Haute-Borde qui accueillit dans la première moitié du XXe siècle les soirées musicales organisées par Mme de Koréwo, alors propriétaire du château et fondatrice d'un prix qui porte son nom, décerné par l'institut de France en faveur de jeunes musiciens.
Saint-Bohaire
SAINT-BOHAIRE
Saint-Bohaire doit son nom à Betharius, saint ermite qui vivait sous le règne de Clotaire II à la fin du VIe siècle. Le village s'est développé en bordure de la Cisse et du ruisseau de la Fontaine qui alimentent tous deux plusieurs moulins. L'église présente un chevet et un transept romans surmontés d'un massif clocher gothique.
Saint-Cyr-du-Gault
SAINT-CYR-DU-GAULT
Saint-Cyr est une modeste commune rurale de la Gâtine tourangelle, où la petite rivière du Gault, affluent de la Brenne, prend sa source. Pendant la révolution française, Saint-Cyr prit le curieux nom de Cinq Bougies, afin que le vocable de cette commune ne puisse évoquer ni la religion (saint) ni la royauté (Sire, ici confondu avec cire).
Saint-Denis-sur-Loire
SAINT-DENIS-SUR-LOIRE
Sur la rive nord de la Loire, Saint-Denis est un pittoresque village dont les venelles étroites sont bordées de hauts murs dissimulant de nombreuses belles demeures dont celle du peintre Bernard Lorjou. En contrebas du village, le château appartient depuis le moyen âge à la famille Hurault et à ses descendants. Il présente de beaux jardins en terrasse, en cours de reconstitution. Saint-Denis a longtemps été réputé pour ses eaux minérales, dont la vertu a été reconnue au XVIIe siècle par Paul Reneaulme, médecin de Marie de Médicis et dont l'exploitation a été lancée au XIXe siècle. Le trop faible débit des sources ferrugineuses a empêché le développement de la station.
Saint-Etienne des Guérets
SAINT-ETIENNE-DES-GUÉRETS
Cette commune, l'une des moins peuplées d'Agglopolys, faisait autrefois partie de la Touraine dont elle est toute proche. Elle conserve une belle église rurale du XIIIe siècle dont la cloche est une des plus anciennes (1511) du Loir-et-Cher.
Saint-Gervais-la-Forêt
SAINT-GERVAIS-LA-FORÊT
Limitrophe de la commune de Blois, à laquelle elle a été un temps rattachée, la commune de Saint-Gervais-la-Forêt s'est développée entre la vallée de la Loire au nord et la forêt domaniale de Russy au sud. Le bourg garde plusieurs belles maisons rurales anciennes, closeries ou fermes, dont la ferme de l'Aubépin avec son pigeonnier. Le château de Saint-Gervais a été rebâti au XIXe siècle par l'architecte Jules de la Morandière. Le Prieuré, à l'extrémité ouest du parc du château, rappelle le souvenir de Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871), le rénovateur de la magie blanche, qui y avait expérimenté nombre d'installations révolutionnaires comme l'éclairage électrique ou le portier automatique. Saint-Gervais héberge aujourd'hui une des deux grandes zones d'activités de l'agglomération blésoise.
Saint-Lubin-en-Vergonnois
SAINT-LUBIN-EN-VERGONNOIS
Saint-Lubin-en-Vergonnois (ou en Averdonnois) est établi sur le coteau nord de la vallée de la Cisse. Le territoire de la commune cache plusieurs châteaux importants : La Sourdière, la Vrillière et Chastulay. L'église remonte au XIIe siècle mais a été remaniée à plusieurs reprises.
Saint-Sulpice-de-Pommeray
SAINT-SULPICE-DE-POMMERAY
Saint-Sulpice, qui a retrouvé en 2002 son patronyme ancien de Pommeray, était encore dans le années 1960, une petite commune rurale. Sa proximité de Blois lui a valu un développement considérable qui n'entame pas toutefois son caractère agreste. La proximité de la forêt de Blois, la présence de champs encore cultivés, la dispersion de l'habitat en plusieurs hameaux ou lotissements bien séparés lui ont permis de conserver ce caractère de village qui fait tout son charme.
Sambin
SAMBIN
Attesté depuis le XIIe siècle sous le nom de Cembeneiacum, Sambin a vu se dérouler dans ses environs immédiats la bataille dite de Pontlevoy en 1016, qui vit s'affronter les armées des comtes de Blois et d'Anjou et s'acheva par la défaite du comte de Blois qui laissa plusieurs milliers de morts sur le champ de bataille. Son église conserve le culte original de sainte Néomoise, la sainte à pied d'oie, dite aussi reine Pédauque, et qui n'est autre qu'une représentation mal comprise de la reine de Saba. Sambin appartient à l'aire de production des fromages de chèvre de l'AOP Selles-sur-Cher.
Santenay
SANTENAY
Santenay (ou Centenay) conserve plusieurs monuments anciens comme la ferme de Gié et l'église. Le village a été le 16 juillet 1944 le cadre d'événéments dramatiques. A la suite d'un accrochage entre maquisards et Milice, ces derniers arrêtent le couple d'aubergistes et en représailles incendient leur établissement qui servait de rendez-vous à la résistance locale.
Seillac
SEILLAC
Seillac a rejoint en 2017 la nouvelle commune de Valloire-sur-Cisse. Voir ce nom
Seur
SEUR
Seur - que les anciens prononcent Sûr, conformément à la prononciation du XVIe siècle - est un village de la proche couronne de Blois, établi sur la rive droite du Beuvron, en lisière de la forêt de Russy qui occupe une partie de son territoire. Au coeur du bourg, l'église Saint-Pantaléon remonte au XVIe siècle mais a été entièrement remaniée au XIXe siècle. Le château de la Motte, siège de l'ancienne seigneurie du village, sert de cadre temporaire à des expositions organisée par le peintre Hubert Damon.
Valaire
VALAIRE
Etabli au creux d'un discret vallon où coule le ruisseau de Valaire, le village de Valaire est l'un des plus petits d'Agglopolys. L'ancien prieuré abrite aujourd'hui le parc des MétamorphOZes, jardins de conception ancienne et contemporaine. Ce village sans histoire, n'a pour le moment suscité aucun écrit monographique que ce soit sur son histoire, son patrimoine ou ses habitants.
Valloire-sur-Cisse
VALLOIRE-SUR-CISSE
Valloire-sur-Cisse est une nouvelle commune née de la réunion en 2017 de Chouzy-sur-Cisse, Coulanges et Seillac. Le siège de la commune se trouve à Chouzy-sur-Cisse.
Chouzy-sur-Cisse est un agréable village dont les maisons de pierre blanche annoncent déjà la proche Touraine. Venue du plateau de Beauce qu'elle entaille profondément, la Cisse fait ici son entrée dans le val de Loire. S'il ne reste plus rien de l'industrie de balais qui faisait la réputation de Chouzy au début du XXe siècle, la commune abrite encore les vestiges de l'abbaye médiévale de la Guiche, le manoir de Laleu et de nombreux autres petits châteaux et manoirs.
Sur les pentes de la vallée de la Cisse, dont le cours est jalonné de plusieurs moulins, Coulanges reste une commune modeste. Son église conserve une partie des stalles de la toute proche abbaye de la Guiche.
Seillac est né de la fusion en 1790 de la paroisse de Siglat et de celle de Prunay-le-petit. C'est aujourd'hui encore, une des communes les moins peuplées d'Agglopolys. Elle conserve une modeste et charmante église rurale précédée d'un petit porche de charpente. Le château a été remaniée à la fin du XIXe siècle et sert aujourd'hui de centre de vacances et de loisirs.
.Voir les bibliographies aux noms de chacune des trois communes
Valencisse
VALENCISSE
Valencisse est une nouvelle commune née de la réunion en 2015 de Molineuf et d'Orchaise, rejointes en 2016 par Chambon-sur-Cisse. Le siège de la commune se trouve à Molineuf qui occupe une position centrale.
Chambon est la commune dont l'origine est la plus ancienne. Mentionnée sous Louis le Pieux en 832, elle fait partie des possessions que l'abbaye tourangelle de Marmoutier avait dans la vallée de la Cisse.
Molineuf, anciennement Saint-Secondin des Vignes, appartenait aussi à Marmoutier. Sur son territoire se trouvait l'important château de Bury, édifié au début du XVIe siècle pour le puissant financier Florimond Robertet et dont il ne reste plus que des vestiges.
Orchaise était aussi un prieuré de Marmoutier depuis le XIe siècle. La grotte de la Fontaine qui se trouve à 60 mètres de profondeur sous l'église est une curiosité naturelle d'une ampleur assez rare en Loir-et-Cher. Il s'agit d'un réseau karstique qui s'étend sur plus de 1000 mètres et dans lequel coule une rivière souterraine. Orchaise abrite également les jardins du Prieuré, remarquable conservatoire de plantes rares du monde entier.
Le territoire de ces trois anciennes communes est traversé par la vallée de la Cisse dont les coteaux pentus étaient autrefois couverts de vignes et qui servent aujourd'hui d'écrin à de nombreux manoirs et belles maisons.
.Voir les bibliographies aux noms de chacune des trois communes
Veuves
VEUVES
Veuves a fusionné en 2017 avec Onzain pour former la nouvelle commune de Veuzain-sur-Loire. Voir ce nom.
VEUZAIN-SUR-LOIRE
VEUZAIN -SUR-LOIRE
Veuzain-sur-Loire est une nouvelle commune née de la réunion en 2017 de Veuves et Onzain. Le siège de la commune se trouve à Onzain, qui est également le chef-lieu du nouveau canton d'Onzain.
Depuis 2014, Onzain est le chef-lieu d'un nouveau canton qui porte son nom. Etabli sur le coteau nord de la vallée de la Loire, arrosé par la Cisse et son affluent le Cissereau, bien desservi par la voie ferrée Orléans-Tours, Onzain s'est toujours affirmé comme un bourg dynamique, ce dont témoigne la forte croissance de sa population qui la place au 15ème rang des communes du département. Siège d'une importante seigneurie médiévale, érigée en marquisat au XVIIe siècle, Onzain garde de nombreux vestiges de son passé, notamment les douves de son ancien château et une vaste église du XVIe siècle.
Veuves est l'un des rares villages du val de Loire blésois à être établi dans la plaine alluviale en bordure même du fleuve. A l'abri des levées, il conserve encore quelques maisons anciennes autour d'une petite église dédiée à saint Vincent. Si l'on en croit les découvertes archéologiques, un atelier monétaire fonctionait à Veuves à l'époque mérovingienne.
.Voir les bibliographies aux noms de chacune des deux communes
Villebarou
VILLEBAROU
"Villebarou ? Qu'est-ce là ? Ce village ignoré dont on voit la sihouette se découper sur l'horizon de la Beauce quand on sort de Blois par la route de Chateaudun". Depuis qu'Adrien Thibault, natif de Villebarou, écrivit ces lignes vers 1880, Villebarou est devenu l'une des communes les plus dynamiques de l'agglomération de Blois. Dès 1973, elle accueille le premier centre commercial (Blois 2), établi ex nihilo en dehors du centre ville de Blois. Sa zone industrielle accueille entre autres l'usine Poulain depuis 1991. En termes de démographie, c'est la commune du Loir-et-Cher qui a connu le plus fort taux de croissance (28%) ces dernières années. En matière de patrimoine elle conserve encore une belle église du XVIe siècle et de nombreuses fermes beauceronnes notamment dans le hameau de Francillon.
VILLEFRANCOEUR
VILLEFRANCOEUR
Villefrancoeur est un village du plateau de Beauce. L'absence de relief de cette commune a justifié l'implantation sur son territoire de l'aérodrome du Breuil qui est le principal terrain d'aviation du Blaisois. Villefrancoeur garde également le souvenir du chimiste et fermier général Antoine de Lavoisier qui fit de sa terre de Freschines le terrain d'expériences agronomiques dans les années 1780.
Villerbon
VILLERBON
"Ah la bonne paroisse de Villerbon ! Si toute la France lui ressemblait " C'est en ces mots que Louis XVI, à la veille de la Révolution se félicitait d'avoir en son royaume des paroissiens aussi réguliers à payer leurs impôts que ceux de ce modeste village de Beauce. Depuis, Villerbon a conservé son caractère agricole tout en devenant une des communes satellites de Blois.
Vineuil
VINEUIL
Limitrophe de Blois, la commune de Vineuil est une des plus étendues de l'agglomération. Jusque dans les années 1950 Vineuil se composait d'une vingtaine de villages et de hameaux dispersés sur un très vaste territoire allant de la vallée de la Loire à celle du Cosson. La forte poussée démographique due à la proximité de Blois, le développement de la zone d'activités des Laudières et l'urbanisation qui s'en est suivie ont progressivement rapproché tous ces villages et soudé le village de Vineuil proprement dit à celui des Noëls distant de près de 2 kilomètres. Vineuil est aujourd'hui la quatrième ville du Loir-et-Cher et possède la deuxième zone d'activités de l'agglomération de Blois.